Sur les îles Brisées, pendant ce temps...

Dur nuit pour Fin, après cette mission, le nez en vrac,elle c'était lever pour l'entrainement, mais pas avec ces compagnons, non elle allait dans un coin seule et s’entraînait la-bas.
Après cela elle partait vers le lac pour se détendre et prendre un bon bain bien méritée.
Elle revenait au camps toute calme et détendue, elle se servait un thé et regarder la planète et la discussion d'hier avec Krysalis qui aller y partir dessus,les questions fusait dans sa tête.
Même si elle n'avait pas vraiment de liens fort avec Krysalis, elle pensait quand même a la femme qu'elle était, et si il lui arrivait quelque chose, et Salve serre qui veut suivre, deux compagnons qui pourrait leur arriver quelque chose,elle ne disait rien mais n'en pensait pas moins non plus.
puis elle secouait la tête et revenait a la réalités.
Elle attendait Naestrae pour une discussion entre elle. Après elle repartira pour aller pêcher cette après midi.

A l'entraînement ce matin, Niall était égal à lui même, calme, souriant lorsque nécessaire, et suivant à la lettre les instructions qui lui sont données. Il n'ouvre pas la bouche une seule fois de sa propre initiative et ne répond que de courtes phrases lorsqu'on lui adresse la parole.

Le reste de la matinée, il le consacre à briquer l'intérieur de sa tente, il lave les couvertures et autres draps qu'il utilise, et range, bien alignés sur la paillasse tous les objets qui lui ont été donnés ou prêtés depuis son arrivée. Les livres de Krysalis ainsi que celui du seigneur Landris (accompagné lui d'une petite note à l'écriture soignée : "Pardon, j'ai pas trouvé"), le couteau et la cape (soigneusement pliée et d'une propreté immaculée), l'écrin de la gemme de communication, ouvert et prêt à recevoir l'objet, et ainsi de suite.

Il fait un aller retour dans la tente de Nelasar pour y déposer une boîte, puis, accrochant le rabat ouvert pour aérer sa chambre de toile, il s'en va pour le reste de la journée.

Une douce odeur de lavande flotte aux alentours de la tente.

Il était cinq heure, Fin se lever, détendu de la discutions de la veille avec Soheil,l'entrainement qui l'attendait elle était fin prête pour tout recommencer, elle avait perdue un insigne mais pas la volonté de se battre pour le méritée de retour.
Elle se mettait en tenue et hop go l'entrainement avec ces compagnons d'armes, sa famille comme elle disait les désigner.
Elle ne parler pas beaucoup, mais on la voyer travailler dur.
Après l'entrainement, la voilà partie seule avec son instructeur Soheil, pour une demi-heure d'entrainement d'arbalète et une demi heure de contrôle sur sois.
Elle ne baisser pas les bras même si parfois pour elle c'était très compliquer, mais elle avancer pas par pas.
L'après midi après tout ça elle partait voir sa compagne et ses enfants. Ont la renvoyer qu'au soir tard, pour la discutions habituelle avec les compagnons.

Et ainsi disparaissent du camp les affaires de Soheil. A l'entraînement matinal ? Pas de faux-pirate sémillant qui beugle. Les entraînements individuels avec les élèves ? Pas de Soheil. L'après-midi ? Pas de Soheil. 

En bref ? Il est vraiment parti ce con.

On n'avait pas revue Fin depuis avant hier, pourtant dans sa tente tout etait là. Effectivement elle n'est pas disparue.
Elle avait juste besoin de s'entrainer seule et mediter aussi seule, rien de mal biensur elle sera revenue demain matin pour l'entrainement quotidien.

Ce samedi matin, Niall est présent à l'entraînement. Aussi silencieux et calme que les dernières fois. Il ne rechigne pas, ni ne fait plus d'efforts que nécessaire. Il n'a pas dormi dans sa tente, d'ailleurs, même si le rabat est rabattu, il ne semble pas avoir l'intention de l'utiliser.

Après l'entraînement, il essaye de voir Syaméïs si elle est dans le coin, attend un peu, traîne par là, jusqu'à ce qu'il parvienne à lui glisser qu'il souhaite s'entretenir avec elle, ou comme il le dit si bien "faut qu'il lui dise un truc" ou jusqu'à ce qu'il renonce pour la journée et disparaisse du camp.

Krysalis se trouvait bien sur le campement, on la voyait même aux entrainements matinaux, mais il était clair qu'elle faisait la tête pour une raison ou une autre. En dehors des heures de travail en groupe, on pouvait la voir au laboratoire en train de travailler, ayant placé à l'entrée un panneau "Interdiction de déranger" assez clair comme prévention.
D'autant que si quelqu'un essayait de la déranger autrement que pour utiliser les installations du laboratoire, la mage s'empressait simplement de disparaitre du campement et de devenir introuvable. D'ailleurs en ce moment, elle ne répondait même plus sur la gemme. Peut-être ne l'avait-elle même pas sur elle.

Cette fois, même le coffret contenant la gemme de Niall est fermé. L'apprenti est parti et ne reviendra plus.

Après plus de deux mois d'absence l'Orc rentrait au camp. Un sac cliquetant au rythme de son pas chaloupé, Croc-de-Givre à ses cotés, le chaman rejoignis sa tente afin d'y poser ses affaires. 
Une fois ceci fait, il fit un détour par le Tepetpili. Ceux qui l’aperçurent purent le voire y entrer avec deux bouteilles en terre cuite, et ressortir sans.

Finalement, il rejoignit la fontaine où les Maestrias se délassaient après leurs missions espérant pouvoir retrouver ses compagnons qui lui avaient manqué.

Quoi qu'il se soit passé durant cette nuit, ceux n'ayant pas été présents à la fontaine ne pourront l'entendre que par les autres Maestrias.
Mais un fait est certain. Krysalis n'est plus trouvable sur le campement. Sa tente personelle a disparue de la plateforme de repos, la moindre de ses affaires qui trainait a disparu.
Son matériel de soin a disparu de l'infirmerie, ses outils d'enchantements et de calligraphie ont disparu du laboratoire, la seule chose qui reste d'elle au campement est cette fameuse théière qu'il suffit de remplir d'eau et de frotter pour qu'elle chauffe toute seule.

Pas de lettre ouverte pour expliquer la disparition de la mage et de ses affaires, juste plusieurs feuilles de parchemins, un rapport d'un cours sorti des archives visiblement, cloués au panneau d'affichage de l'infirmerie par une dague rageusement plantée dans le bois, accompagné d'un petit mot qui n'est même pas signé mais dont on reconnait bien l'écriture délicate et soignée de Krysalis : "J'attends des excuses."
(Lien HRP : https://academie-maestria.forumactif.com/t114-commandemant-08-10-35-notes-de-cours )

Le déménagement s'avéra être particulièrement délicat en raison des responsabilités du troll envers son bien-aimé laboratoire portatif. Heureusement pour lui, il y avait des maestrias avec suffisamment peu d'affaires personnelles pour être assignés avec lui à cette tâche. Le jour qui suivit le déménagement sera marqué par un inventaire complet du matériel, des composants et des substances qu'il restait. La plupart des collègues avaient beau ne pas accorder plus d'importance que ça à la conclusion à laquelle le troll était arrivé, mais les faits étaient là ; la débrouillardise de l'alchimiste n'avait pas suffit et une bonne partie des composants les plus importants avaient été épuisés.

Les semaines qui suivirent marquèrent la période d'adaptation du troll à ce qui allait être son nouvel environnement de travail. Peut-être étaient-ce les habitudes de baroudeur ou bien simplement la traduction de la volonté de s'isoler de Gal'karu, qui n'avait plus de plate-forme éloignée où se réfugier, quoi qu'il en soit, pendant deux semaines, il partait tous les jours au zénith et disparaissaient derrière une des collines qui jonchaient les plaines de Mulgore. Il avait -semble t-il- conservé ses habitudes de Suramar, ramenant parfois du gibier ou des plantes après une excursion qui avait duré une demi-douzaine d'heure. Parfois, il emmenait avec lui dans son vieux sac à dos le minimum nécessaire à quelques expériences et un sac de couchage et on ne le revoyait pas avant le lendemain. Il ne part jamais sans son masque, et à force, le voir partir dans sa tenue intégrale noire finit par être à la limite du ridicule. En dehors de ces voyages solitaires, le troll limite les interactions avec les autres mercenaires, on pourra parfois le surprendre à remplir consciencieusement de lignes les pages d'un épais tome.